La possibilité d'un projet pour l'Intergroupe des Ecoles Centrales

Une France «plus vieille, plus petite, moins riche» en 2025. C'est la vision du commissaire général à la stratégie et à la prospective Jean Pisani-Ferry, largement étalée dans les journaux en cette pré-rentrée 2013.

Avons nous envie que la France soit plus petite ? 

Quelle stratégie choisir ? Réagir ou laisser faire ?

Mettons tout de suite de côté les arguments nationalistes actuels, il est plutôt question des aspirations gaullistes de l'après guerre et d'une certaine vision de la France. Une idée pour réagir ? En attendant (mi-septembre) plus de précisions sur les sept secteurs d'avenir définis par la commission Innovation 2030, intéressons nous aux pôles de compétitivités développés depuis 10 ans en France sur le principe des clusters de Porter et leurs liens avec nos meilleures écoles d'ingénieur. Wikipedia nous rappelle en effet que "le pivot d'une zone d'excellence est souvent une université dotée d'un centre de recherche scientifique de renom et très motivée par la coopération avec les entités économiques et financières locales", prenant l'exemple de la Silicon Valley "qui regroupe ces trois compétences : des universités (Stanford, Berkeley), des entreprises technologiques (l'une des premières fut HP) et des fonds de capital risque".

J'aimerais proposer aux cinq écoles de l'Intergroupe des Ecoles Centrales en France de constituer pour les clusters ces centres de recherche de référence en se partageant l'Hexagone en 5 zones d'influence. Ainsi l'Ecole Centrale de Paris ne se contenterait pas seulement du cluster de Saclay, mais également des autres pôles de Paris, Chartres, Orléans ou Tours. L'Ecole Centrale de Lyon pourrait dans ce même esprit rayonner de Montbéliard (Pôle Véhicule du Futur) à Grenoble (Minalogic), en passant par Châlon (Pôle nucléaire), en plus des clusters lyonnais. Idem pour Marseille, Lille et Nantes.

De nombreuses collaborations existent certainement déjà entre les Ecoles Centrales et ses Pôles. Après, tout est histoire de communication. Une charte de coopération entre l'Intergroupe des Ecoles Centrales et les pôles de compétitivité français serait à mon sens un signe fort et clair pour les entreprises, les investisseurs, les chercheurs et les étudiants et permettrait de favoriser les besoins d'investissement des Ecoles.


Alexis DUFLOS

@DuflosAlexis

 

Rappel des 71 pôles de compétitivité français

(qui sait comment couper un hexagone en 5 ?) :

71 poles de compétitivité pour 5 Ecoles Centrales

 

PS

J'écris cet article en tant qu'ancien d'une Ecole Centrale (Lyon). Je n'ai par contre aucune responsabilité à ce jour, ni à l'Ecole, ni chez les Anciens/Alumni. Ainsi mes propositions n'engagent que ma personne.

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