Evolution du nuage radioactif autour de Fukushima source IRSN

  • Alexis

L’IRSN a simulé la dispersion atmosphérique des rejets estimés entre le 12 et 20 mars, à l’aide de son modèle numérique applicable à longue distance (échelle de plusieurs centaines de kilomètres), à l’aide des prévisions météorologiques fournies par Météo France.

Cette simulation a été appliquée au césium 137, en tant que traceur du panache radioactif au cours de cette période. Les résultats de cette simulation, effectuée toutes les heures depuis le 12 mars, sont exprimés en becquerels de césium 137 par mètre cube d’air (Bq/m3). A titre de comparaison, les valeurs mesurées à proximité de la centrale de Tchernobyl, peu après l’accident du 26 avril 1986, dépassaient 100 000 Bq/m ; elles étaient de l’ordre de 100 à 1000 Bq/m3 dans les pays les plus touchés par le panache radioactif (Ukraine, Biélorussie) ; en France, les valeurs mesurées dans l’Est étaient de l’ordre de 1 à 10 Bq/m3 (le 1er mai 1986).

Aujourd’hui, une très faible activité de césium 137 subsiste dans l’air, de l’ordre de 0,000001 Bq/m3. Voici le lien vers une animation du nuage réalisée par l’IRSN :

http://www.irsn.fr/FR/popup/Pages/animation_dispersion_rejets_17mars.aspx

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