Euro 2012 - Premier tour - Deuxième journée

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Grâce notamment à ce superbe but de Mario Gómez, auteur d'un doublé, l'Allemagne a battu les Pays-Bas (2-1) à Kharkiv et s'est rapproché des quarts de finale. Son adversaire du jour est en revanche au bord de l'élimination
(source : uefa.com)

Retour sur la deuxième journée de la phase de groupes de l'Euro 2012. Plus de la moitié des matchs est déjà passée (et oui !)et le suspense est encore à son comble puisque l'on ne connait pour l'heure aucun des huit quart de finalistes. Petit bilan avant une troisième journée qui s'annonce plus que jamais décisive.



Groupe A :


Résultats :

À Wroclaw, cette rencontre opposait deux équipes déjà contraintes de s'imposer pour éviter une sortie prématurée. La Grèce n'avait pu faire mieux qu'un nul au terme d'un match frustrant face à l'organisateur polonais (1-1) tandis que la République Tchèque avait littéralement explosé en vol face à la Russie (défaite 1-4).
Avec une équipe assez remaniée par rapport à celle qui s'est inclinée face aux Russes, la République Tchèque ne met pas longtemps à faire parler la poudre : au bout de trois minutes de jeu elle mène déjà 1-0 grâce à Jiráček, bien servi dans la profondeur par Hübschman. Trois minutes plus tard, Gebre Selassie centre en direction de Pilař qui pousse le ballon au fond du but vide, après une erreur d'appréciation du gardien Chalkias sur le centre. Deuxième but dans le tournoi pour le jeune ailier tchèque. Au bout de six minutes de jeu, la République Tchèque mène donc déjà 2-0 et le match semble plié. Le cauchemar grec continue avec la sortie à la 23ème minute de Chalkias, blessé et remplacé par Sifakis. À la mi-temps, la messe semble déjà dite.
La Grèce se relance pourtant en seconde période. Et ce n'était visiblement pas la journée des gardiens puisqu'à la 53ème minute, Petr Čech se gène avec son défenseur Sivok sur un ballon anodin. Il réalise une faute de main qui profite à Gekas, à l'affut, qui réduit la marque. Ce but aurait pu sonner le réveil grec mais il n'en est rien et la République Tchèque s'impose 2-1 au final.
Voilà les Tchèques totalement relancés après leur lourde défaite initiale. Une qualification pour les quarts de finale est toujours possible. Pour la Grèce, cela dépendra du résultat du match suivant.

Grèce 1-2 (mi-temps : 0-2) République Tchèque
Buts : Grèce : Gekas (53') ; République Tchèque : Jiráček (3'), Pilař (6')
Avertissements : Grèce : Torosidis (34'), K. Papadopoulos (56'), Salpingidis (57') ; République Tchèque : Rosický (27'), Jiraček (36'), Kolář (65')
Grèce : (1) Kostas Chalkias (23' (13) Michalis Sifakis)/(15) Vasilis Torosidis – (5) Kyriakos Papadopoulos – (21) Kostas Katsouranis – (20) José Holebas/(16) Giorgos Fotakis (46' (17) Theofanis Gekas) – (2) Giannis Maniatis – (10) Giorgos Karagounis(c)/(14) Dimitris Salpingidis – (7) Giorgos Samaras – (22) Kostas Fortounis (71' (11) Kostas Mitroglou)
Sélectionneur : Fernando Santos
République Tchèque : (1) Petr Čech/(2) Theodor Gebre Selassie – (6) Tomáš Sivok – (3) Michal Kadlec – (8) David Limberský/(17) Tomáš Hübschman – (13) Jaroslav Plašil/(19) Petr Jiráček – (10) Tomáš Rosický(c) (46' (18) Daniel Kolář (90' (12) František Rajtoral)) – (14) Václav Pilař/(15) Milan Baroš (64' (20) Tomáš Pekhart)
Sélectionneur : Michal Bílek
Homme du match : Václav Pilař (République Tchèque)

Le résultat du match Grèce – République Tchèque était une excellente affaire pour la Russie qui pouvait faire coup double en cas de victoire à Varsovie face au pays organisateur, la Pologne. Un succès russe serait en effet synonyme à la fois de qualification pour les quarts de finale ET de première place du groupe. Il ne fallait donc pas se rater dans un match au contexte tendu entre deux nations rivales (avec des affrontements entre supporters avant le match). Pour la Pologne, ce match revêtait également une importance capitale en vue de la qualification pour les quarts de finale.
Les premières minutes sont polonaises. C'est le latéral gauche Sebastian Boenisch qui s'offre la première grosse occasion du match dès la septième minute mais son coup de tête est repoussé de justesse par Malafeïev. C'est ensuite au tour du buteur maison Lewandowski de s'illustrer sur une reprise qui passe juste à côté (11'). Et enfin, à la 18ème minute, Polanski pense ouvrir le score mais son but est refusé pour hors jeu, à juste titre. Après avoir laissé passer l'orage, la Russie prend le contrôle du jeu, en s'approchant de la surface et du but polonais sans se créer véritablement d'occasion. La première sera la bonne : à la 37ème minute, un coup franc frappé par Archavine est repris du dos par Alan Dzagoev. Une déviation qui surprend le gardien polonais habituellement remplaçant Przemysław Tytoń qui ne peut que s'incliner. C'est le troisième but de Dzagoev dans cet Euro et à ce moment là, la Russie entrevoit déjà les quarts de finale. La maitrise est plutôt russe dans cette fin de première période. Et à la mi-temps, la Russie mène 1-0.
Déterminée à revenir au score, la Pologne démarre la deuxième mi-temps comme la première, en se créant de multiples occasions. À peine les deux équipes sont elles sorties des vestiaires que Lewandowski met le gardien russe Viatcheslav Malafeïev à contribution. Le dernier rempart russe doit également sortir des deux points devant le buteur polonais à la 50ème minute. La Russie évolue alors en contre avec comme à l'accoutumée de nombreux joueurs qui participent aux attaques. La contre-attaque de la 56ème minute manque de peu d'être payante mais Archavine réalise un mauvais choix de passe, permettant à la Pologne de repartir à l'attaque en supériorité numérique. Après la récupération, Obraniak réalise un rush depuis le côté droit et sert son capitaine Błaszczykowski qui réalise un enchainement parfait avec un crochet puis un missile du pied gauche qui va se loger dans la lucarne de Malafeïev. Splendide ! Et la Pologne égalise et se relance dans ce match. La réaction russe est timide avec un tir de Dzagoev facilement capté par Tytoń (67'). Une minute plus tard, Polanski se créera une opportunité mais bute à nouveau sur Malafeïev. La suite du match se déroule sur un rythme plus tranquille entre deux équipes fatiguées qui semblent se contenter de ce match nul qui leur laisse toutes deux leur destin en main. Score final : 1-1.
Si la Russie a manqué l'occasion de se qualifier pour les quarts de finale, elle conserve quand même les cartes en main. Il lui suffira simplement de ne pas perdre face à la Grèce (qui est elle contrainte de l'emporter) pour poursuivre son aventure dans la compétition et une défaite ne lui serait pas forcément rédhibitoire en cas de nul dans l'autre rencontre. Quant à la Pologne, elle devra battre la République Tchèque dans un véritable huitième de finale. Malheur au vaincu !
Pologne 1-1 (0-1) Russie
Buts : Pologne : Błaszczykowski (57') ; Russie : Dzagoev (37')
Avertissements : Pologne : Lewandowski (60'), Polanski (79') ; Russie : Denissov (60'), Dzagoev (75')
Pologne : (22) Przemysław Tytoń/(20) Łukasz Piszczek – (13) Marcin Wasilewski – (15) Damien Perquis – (2) Sebastian Boenisch/(5) Dariusz Dudka (73' (18) Adrian Mierzejewski) – (7) Eugen Polanski (85' (6) Adam Matuszczyk)/(16) Jakub Błaszczykowski(c) – (11) Rafał Murawski – (10) Ludovic Obraniak (90'+3' (23) Paweł Brożek)/(9) Robert Lewandowski
Sélectionneur : Franciszek Smuda
Russie : (16) Viatcheslav Malafeïev/(2) Alexandr Anioukov – (12) Alexeï Bérézoutski – (4) Sergueï Ignachevitch – (5) Iouri Jirkov/(6) Roman Chirokov – (7) Igor Denissov – (8) Konstantine Zyrianov/(17) Alan Dzagoev (79' (9) Marat Izmaïlov) – (11) Alexandr Kerjakov (70' (14) Roman Pavlioutchenko) – (10) Andreï Archavine(c)
Sélectionneur : Dick Advocaat
Homme du match : Jakub Błaszczykowski (Pologne)


Classement :
(Points, matchs joués, victoires, nuls, défaites, buts marqués, buts encaissés, différence de buts)
1. Russie (4, 2, 1, 1, 0, 5, 2, +3)
2. République Tchèque (3, 2, 1, 0, 1, 3, 5, -2)
------------------------------------------------------------
3. Pologne (2, 2, 0, 2, 0, 2, 2, 0)
4. Grèce (1, 2, 0, 1, 1, 2, 3, -1)



Groupe B :


Résultats :

Match couperet pour le Portugal du côté de Lviv, en Ukraine. Face au Danemark, sa bête noire de ces dernières années qui l'avait contrainte à participer aux barrages de la Coupe du Monde 2010 et de cet Euro 2012, Cristiano Ronaldo et ses coéquipiers devaient absolument s'imposer pour conserver leurs chances de qualification après leur défaite initiale face à l'Allemagne (0-1). Les Danois, forts de leur victoire surprise face aux Pays-Bas (1-0) pouvaient prendre une option sur une qualification que beaucoup estimaient être impossible au vu de la densité de ce groupe en équipes de haut niveau.
Le Portugal prend le meilleur départ face à une équipe danoise vite handicapée par la blessure, dès la 16ème minute, de son milieu de terrain Niki Zimling, remplacé par l'un des trois Poulsen de cette sélection, en l'occurrence Jakob. Et c'est assez logiquement que les Portugais prennent l'avantage à la 24ème minute grâce à Pepe qui coupait de la tête un corner frappé par João Moutinho. Douze minutes plus tard, Nani centre pour Hélder Postiga qui doublait la mise. Le sort du match semblait scellé mais le Danemark trouve les ressources nécessaires pour rebondir et réduit le score à la 41ème minute grâce à Bendtner qui marquait de la tête à la réception d'une passe de la tête également, signée Krohn-Dehli. Cinquième but en cinq matchs pour Bendtner face au Portugal. Et à la mi-temps, le score est de 2-1 en faveur des Portugais.
Le Portugal se crée la première opportunité de la deuxième mi-temps grâce à Cristiano Ronaldo dont le tir est bien repoussé par Andersen (50'). Le Danemark réagit et manque de peu l'égalisation par Mikkelsen (72'). Il reste environ dix minutes à jouer quand Cristiano Ronaldo se retrouve seul face à Andersen. Mais le joueur du Real Madrid croise trop sa frappe. Et dans la minute suivante, Bendtner s'offrait le doublé en reprenant parfaitement un centre de Jacobsen. Incroyable scénario : le Portugal qui menait de deux buts se faisait reprendre. Et la confiance changeait de camp. Allait-il regretter les occasions manquées par son capitaine ? Désormais dos au mur, les Portugais se ruent à l'attaque face à une équipe scandinave dont le seul objectif était désormais de conserver ce résultat ô combien favorable. Il reste trois minutes à jouer dans le temps réglementaire : Fábio Coentrão centre pour Silvestre Varela, entré en jeu trois minutes plus tôt. Malheureux face à l'Allemagne (il avait manqué un face à face avec Manuel Neuer), l'ailier de Porto ratait sa reprise mais voyait par chance le ballon lui revenir. La deuxième occasion est la bonne : cette fois la frappe ne laisse aucune chance à Andersen, et au bout du suspense le Portugal reprenait l'avantage. Un avantage conservé jusqu'au bout malgré une ultime poussée danoise, symbolisée par une frappe de Schøne qui finissait au dessus dans le temps additionnel. Score final : 3-2 en faveur du Portugal.
Ce succès est d'une importance majeure pour les Portugais, sur un plan mental mais également sur un plan comptable puisqu'ils ont désormais une différence particulière favorable vis-à-vis du Danemark. Les Danois sont toujours en course pour la qualification malgré cette défaite mais leur avenir est incertain.
Danemark 2-3 (1-2) Portugal
Buts : Danemark : Bendtner (41', 80') ; Portugal : Pepe (24'), Hélder Postiga (36'), Varela (87')
Avertissements : Danemark : J. Poulsen (56'), Jacobsen (81') ; Portugal : R. Meireles (29'), C. Ronaldo (90'+2')
Danemark : (1) Stephan Andersen/(6) Lars Jacobsen – (3) Simon Kjær – (4) Daniel Agger(c) – (5) Simon Poulsen/(7) William Kvist – (21) Niki Zimling (16' (19) Jakob Poulsen)/(10) Dennis Rommedahl (60' (23) Tobias Mikkelsen) – (8) Christian Eriksen – (9) Michael Krohn-Dehli (90' (14) Lasse Schøne)/(11) Nicklas Bendtner
Sélectionneur : Morten Olsen
Portugal : (12) Rui Patrício/(21) João Pereira – (2) Bruno Alves – (3) Pepe – (5) Fábio Coentrão/(16) Raul Meireles (84' (18) Silvestre Varela) – (4) Miguel Veloso – (8) João Moutinho/(17) Nani (89' (14) Rolando) – (23) Hélder Postiga (64' (11) Nélson Oliveira) – (7) Cristiano Ronaldo(c)
Sélectionneur : Paulo Bento
Homme du match : Pepe (Portugal)

Le finaliste de la dernière Coupe du Monde pouvait-il quitter la compétition dès le premier tour ? La réponse était quoi qu'il arrive non à l'issue de cette deuxième journée car même une défaite n'était pas forcément éliminatoire pour les Pays-Bas en raison du résultat du match Danemark – Portugal. Mais il fallait s'imposer, à Kharkiv, face à l'Allemagne pour les Néerlandais, afin d'éviter une défaite qui leur compliquerait la tâche face à leur grand rival.
Les Pays-Bas se créent la première occasion du match à la sixième minute sur un tir de van Persie bien capté par Neuer. Dans la minute suivante, Özil frappe du gauche sur le poteau et Stekelenburg est bien heureux de capter le ballon, au final. On joue la 24ème minute : Schweinsteiger trouve Gómez à la limite du hors jeu et dans une position difficile. Mais l'avant-centre allemand réalise un contrôle magnifique et prend finalement Stekelenburg à contre-pied. Ouverture du score logique pour une équipe allemande dont le collectif monte en puissance dans ce match. Robben sonne la révolte à la 26ème minute d'une frappe puissante mais la fin de la première période est allemande. Badstuber manque de peu de doubler la mise mais il bute sur le gardien néerlandais (37'). Presque dans la foulée, Schweinsteiger trouve à nouveau Gómez dans une position difficile. Excentré sur le côté droit, l'attaquant allemand bat Maarten Stekelenburg d'une superbe frappe enroulée. L'Allemagne mène logiquement 2-0 et Gómez, unique buteur allemand dans cet Euro, s'offre un doublé, inscrivant son troisième but de la compétition. Ce qui lui permettait, donc, de rejoindre le Russe Alan Dzagoev en tête du classement des buteurs. L'Allemagne manque de peu de rajouter un troisième but dans les arrêts de jeu de la première mi-temps sur un coup franc de Schweinsteiger dévié par le mur et qui prenait le chemin de la lucarne sans un arrêt de Stekelenburg. L'Allemagne mène en tout cas logiquement 2-0 à la pause et les Pays-Bas se rapprochent de la sortie.
Obligé de réagir, le sélectionneur néerlandais Bert van Marwijk fait rentrer à la reprise Huntelaar et van der Vaart en lieu et place d'Afellay et de son capitaine van Bommel. Un aveu en quelque sorte concernant l'échec de ses choix initiaux. L'Allemagne reste pourtant la plus dangereuse en ce début de deuxième période. C'est le défenseur Mats Hummels qui se crée la première occasion sérieuse, en profitant de l'apathie de l'arrière-garde néerlandaise pour oser un slalom puis prendre sa chance mais il voit Stekelenburg s'imposer à deux reprises. Les Pays-Bas sortent la tête de l'eau et les occasions se multiplient : une volée de van Persie repoussée par Neuer (57') et une frappe lointaine de Sneijder de peu à côté (62'). La réduction du score, méritée, interviendra à la 73ème minute grâce à une superbe frappe du droit qui prend Neuer à défaut. L'espoir renait côté néerlandais mais l'Allemagne maitrise en fin de match, manquant même de peu d'alourdir le score en fin de rencontre quand Klose, entré en jeu à la place de Gómez, parvenait à prendre le ballon dans les pieds de Stekelenburg sans trouver le cadre. L'Allemagne s'impose finalement 2-1 et obtient sa deuxième victoire en autant de matchs. Le collectif allemand l'a emporté face à des Néerlandais trop individualistes. Les Pays-Bas ont perdu leurs deux premières rencontres.
Curieusement, rien n'est fait dans ce groupe. L'Allemagne peut encore être éliminée en cas de défaite face au Danemark associée à une victoire portugaise face aux Pays-Bas. Quant aux Néerlandais, une victoire avec au moins deux buts d'écart face au Portugal associée à une victoire allemande face aux Danois l'enverrait miraculeusement en quarts de finale. Le suspense sera à son comble lors de la dernière journée dans ce « groupe de la mort » qui n'a pas encore livré le nom de ses victimes.
Pays-Bas 1-2 (0-2) Allemagne
Buts : Pays-Bas : van Persie (73') ; Allemagne : Gómez (24', 38')
Avertissements : Pays-Bas : N. de Jong (80'), Willems (90') ; Allemagne : Boateng (87', suspendu au prochain match)
Pays-Bas : (1) Maarten Stekelenburg/(2) Gregory van der Wiel – (3) John Heitinga – (4) Joris Mathijsen – (15) Jetro Willems/(8) Nigel de Jong – (6) Mark van Bommel(c) (46' (23) Rafael van der Vaart)/(11) Arjen Robben (83' (7) Dirk Kuyt) – (10) Wesley Sneijder – (20) Ibrahim Afellay (46' (9) Klaas-Jan Huntelaar)/(16) Robin van Persie
Sélectionneur : Bert van Marwijk
Allemagne : (1) Manuel Neuer/(20) Jérôme Botaeng – (5) Mats Hummels – (14) Holger Badstuber – (16) Philipp Lahm(c)/(6) Sami Khedira – (7) Bastian Schweinsteiger/(13) Thomas Müller (90'+2' (15) Lars Bender) – (8) Mesut Özil (81' (18) Toni Kroos) – (10) Lukas Podolski/(23) Mario Gómez (72' (11) Miroslav Klose)
Sélectionneur : Joachim Löw
Homme du match : Mario Gómez (Allemagne)


Classement :
1. Allemagne (6, 2, 2, 0, 0, 3, 1, +2)
2. Portugal* (3, 2, 1, 0, 1, 3, 3, 0)
-----------------------------------------------
3. Danemark* (3, 2, 1, 0, 1, 3, 3, 0)
4. Pays-Bas (0, 2, 0, 0, 2, 1, 3, -2)

(* confrontation directe : Danemark 2-3 Portugal)



Groupe C :


Résultats :

L'Italie et la Croatie visaient toutes deux la victoire à Poznan, mais pour des raisons différentes. Les Italiens devaient en quelque sorte transformer l'essai en confirmant leur excellent nul obtenu face à l'Espagne (1-1) tandis que les Croates, vainqueurs de l'Irlande (3-1) lors de la journée précédente voulaient se rapprocher de la qualification.
Les deux équipes alignaient les mêmes joueurs que lors de la première journée. Du côté de l'Italie donc, la confiance envers Mario Balotelli a donc été maintenue. Très remuant dès le début du match, l'attaquant de Manchester City frappe à deux reprises mais manque le cadre (2') puis se heurte à Pletikosa (18'). La première période est complètement italienne : après Balotelli, c'est au tour de Cassano (33', à côté) puis de Marchisio (37', double duel raté face à Pletikosa) de s'illustrer sans réussite. Mais l'occasion suivante sera la bonne : à la 39ème minute, Andrea Pirlo frappe un coup franc à 25 mètres des buts qui ne laisse cette fois aucune chance au gardien croate. Ouverture du score logique pour l'Italie qui aura copieusement dominé cette première mi-temps. Le score de 1-0 à la pause en faveur des Transalpins est logique.
La Croatie repart avec de meilleures intentions en deuxième période, à l'image de son meneur de jeu Modri
ć qui prend sa chance deux fois (47' puis 49') sans inquiéter Buffon. Elle aurait même pu bénéficier d'un penalty à la 56ème minute : Thiago Motta avait en effet retenu Jelavić par le maillot sur un corner, dans la surface. L'arbitre avertit le joueur italien sans siffler, une décision pour le moins étrange. L'Italie tente de réagir avec une frappe de Balotelli à l'heure de jeu, sans réussite. Et les intentions croates sont récompensées à la 72ème minute : sur un centre de Perišić, Mandžukić devance Chiellini et bat Buffon avec l'aide du poteau. Un but mérité pour les Croates ainsi que pour leur avant-centre qui rejoint le Russe Dzagoev et l'Allemand Gómez en tête du classement des buteurs avec trois réalisations. Les deux équipes tentent de chercher la victoire en fin de match, sans succès. Et cette rencontre où chaque équipe aura eu sa mi-temps se termine sur un nul logique qui avantage plutôt les Croates au classement.
Toutefois, la Croatie n'aura pas l'avantage du calendrier : elle devra affronter l'Espagne lors de la dernière journée tandis que l'Italie sera opposée à l'Irlande.

Italie 1-1 (1-0) Croatie
Buts : Italie : Pirlo (39') ; Croatie : Mandžukić (72')
Avertissements : Italie : T. Motta (56'), Montolivo (80') ; Croatie : Schildenfeld (86')
Italie : (1) Gianluigi Buffon(c)/(19) Leonardo Bonucci – (16) Daniele De Rossi – (3) Giorgio Chiellini/(21) Andrea Pirlo/(2) Christian Maggio – (8) Claudio Marchisio – (5) Thiago Motta (62' (18) Riccardo Montolivo) – (13) Emanuele Giaccherini/(9) Mario Balotelli (69' (11) Antonio Di Natale) – (10) Antonio Cassano (83' (20) Sebastian Giovinco)
Sélectionneur : Cesare Prandelli
Croatie : (1) Stipe Pletikosa/(11) Darijo Srna(c) – (5) Vedran Ćorluka – (13) Gordon Schildenfeld – (2) Ivan Strinić/(7) Ivan Rakitić – (8) Ognjen Vukojević – (10) Luka Modrić – (20) Ivan Perišić (68' (6) Danijel Pranjić)/(9) Nikica Jelavić (83' (22) Eduardo da Silva) – (17) Mario Mandžukić (90'+4' (19) Niko Kranjčar)
Sélectionneur : Slaven Bilić
Homme du match : Andrea Pirlo (Italie)

Pour les deux autres équipes du groupe aussi, il fallait gagner. L'Espagne parce que son nul lors du premier match la mettait déjà dos au mur et l'Irlande pour éviter l'élimination que lui assurait une défaite.
À Gdansk, ce sont les Irlandais qui ouvrent les hostilités les premiers, avec une frappe de Cox sans danger pour Casillas (2'). Dès lors, les Espagnols prennent le contrôle du ballon. Les Irlandais ont déjà laissé passer leur chance. On joue depuis quatre minutes quand Torres récupère le ballon dans les pieds du défenseur irlandais Richard Dunne. L'attaquant espagnol ne laisse ensuite aucune chance à Given et ouvre le score. Le choix de le titulariser, cette fois, a été payant pour Vicente del Bosque. En jambes, le joueur de Chelsea manque même d'un rien le doublé quatre minutes plus tard mais sa frappe passait à côté. La possession du ballon reste espagnole face à une équipe irlandaise dépassée. Et en fin de première période, Shay Given doit s'interposer face à Arbeloa puis Iniesta pour préserver le score. À la mi-temps, l'Espagne ne mène que par 1-0 mais le score aurait pu être beaucoup plus lourd.
La deuxième période démarre sur les mêmes bases mais cette fois l'Irlande craque. En finesse, David Silva double la mise à la 49ème minute au milieu d'une forêt de défenseurs irlandais. Given était cette fois battu mais il s'illustrait à la 55ème minute face à Xavi. À vingt minutes du terme, Torres est lancé dans la profondeur. Une action semblable à celle qui a amené son énorme occasion ratée face à l'Italie. Mais cette fois, Fernando Torres ne se rate pas et s'offre le doublé. 3-0 pour l'Espagne et même 4-0 à la 83ème minute, grâce à une frappe dans un angle fermé de Fàbregas, rentré en jeu quelques minutes plus tôt, qui trouvait le poteau avant de rentrer. Score final 4-0. Trop faible ou dépassée par le niveau de son adversaire, l'Irlande quitte la compétition malgré le soutien sans faille d'un public extraordinaire. L'Espagne affirme un peu plus ses ambitions.
C'est donc la fin pour l'Irlande qui jouera pour l'honneur son dernier match face à l'Italie. L'Espagne a marqué les esprits mais elle n'est pas encore qualifiée pour autant : il lui faudra confirmer face à la Croatie lors de la dernière journée.
Espagne 4-0 (1-0) Irlande
Buts : Torres (4', 70'), Silva (49'), Fàbregas (83')
Avertissements : Espagne : X. Alonso (54'), J. Martínez (76') ; Irlande : Keane (36'), Whelan (45'+1'), St Ledger (84')
Espagne : (1) Iker Casillas(c)/(17) Álvaro Arbeloa – (3) Gerard Piqué – (15) Sergio Ramos – (18) Jordi Alba/(8) Xavi – (16) Sergio Busquets – (14) Xabi Alonso (65' (4) Javi Martínez)/(21) David Silva – (9) Fernando Torres (74' (10) Francesc Fàbregas) – (6) Andrés Iniesta (80' (20) Santi Cazorla)
Sélectionneur : Vicente del Bosque
Irlande : (1) Shay Given/(4) John O'Shea – (2) Sean St Ledger – (5) Richard Dunne – (3) Stephen Ward/(11) Damien Duff (76' (22) James McClean) – (8) Keith Andrews – (6) Glenn Whelan (80' (21) Paul Green) – (7) Aiden McGeady/(20) Simon Cox (46' (14) Jonathan Walters) – (10) Robbie Keane(c)
Sélectionneur : Giovanni Trapattoni
Homme du match : Fernando Torres (Espagne)


Classement :
1. Espagne (4, 2, 1, 1, 0, 5, 1, +4)
2. Croatie (4, 2, 1, 1, 0, 4, 2, +2)
----------------------------------------------
3. Italie (2, 2, 0, 2, 0, 2, 2, 0)
4.
Irlande (0, 2, 0, 0, 2, 1, 7, -6)


Groupe D :


Résultats :


C'était déjà un match charnière pour l'équipe de France du côté de Donetsk, face à l'organisateur ukrainien. Il fallait confirmer les promesses entrevues face à l'Angleterre, en dépit du nul (1-1) tout en se montrant plus efficace. Mais la tache ne s'annonçait pas aisée face à une Ukraine en pleine confiance après sa victoire en ouverture sur la Suède (2-1).
On annonçait encore de la chaleur pour ce match mais pas de pluie ni d'orage. Mauvaise prévision. Dès le coup d'envoi, des trombes d'eau s'abattent sur la Donbass Arena et la retransmission est interrompue par un éclair au moment des hymnes. Le coup d'envoi est malgré tout donné mais dans de telles conditions, la moindre erreur peut être fatale. Ainsi, après seulement deux minutes de jeu, Lloris est mis en danger par une passe en retrait a priori anodine de Mexès. On joue depuis cinq minutes et un deuxième coup de tonnerre lézarde le ciel de Donetsk. Et pour des raisons de sécurité, l'arbitre interrompt la rencontre.Les joueurs patientent alors dans le vestiaire, en attendant que l'orage cesse et que la pluie diminue d'intensité. Il faut attendre environ trois quarts d'heure pour que les conditions soient un peu plus dignes d'un match de football, et les jardiniers en profitent pour drainer l'eau au maximum. Finalement, la rencontre reprend à 20h00 locales (19h00 en France), soit une heure après le coup d'envoi. Le travail fait par les jardiniers a visiblement été très bon puisque la pelouse reste praticable en dépit du déluge. Les intentions sont françaises à la reprise : Benzema s'offre la première opportunité mais sa frappe est repoussé par le gardien ukrainien Piatov (6'). Les Bleus pensent même ouvrir le score grâce à Ménez à la 17ème minute mais le joueur du Paris Saint-Germain est signalé hors-jeu, à juste titre. L'Ukraine réagit grâce à Iarmolenko, dont le tir passe à côté (25') mais c'est bien la France qui se procure les meilleures occasions. Ménez manque ainsi à deux reprises l'occasion d'ouvrir la marque : sur un tir qui passe au dessus (26') après un bon travail de Ribéry et sur une autre tentative sur laquelle il bute cette fois sur Piatov (29'). On dit souvent qu'il ne faut pas rater les opportunités de but, sous peine de le regretter. La France est à deux doigts de confirmer cet adage à la 34ème minute mais Lloris est impérial sur une frappe du vétéran Chevtchenko. La France reprend alors sa domination et à la 39ème minute il faut tout le talent de Piatov pour sortir une tête de Mexès, qui reprenait un coup franc de Nasri, de la lucarne. Le score à la mi-temps est de 0-0 mais les Français auraient très bien pu finir à dix sans la clémence de l'arbitre qui n'a pas donné de deuxième carton jaune à Ménez pour une semelle sur Seline dans les arrêts de jeu.
La France démarre à la reprise avec les mêmes intentions. C'est à nouveau Ménez qui se met en évidence mais Piatov est encore une fois à la parade (49'). Dans la foulée, l'Ukraine sort enfin la tête de l'eau (lol) grâce à ses anciens. Presque dans la continuité, Chevtchenko efface Rami et prend sa chance à l'entrée de la surface mais son tir frôle la lucarne de Lloris. C'est ensuite Tymochtchouk qui prend sa chance dans la surface, mais son tir passe au dessus (50'). Et enfin, Chevtchenko manque de peu d'obtenir un penalty mais l'arbitre ne sanctionne pas une charge de Rami dans la surface (51'). L'Ukraine a laissé passer sa chance. 53ème minute : Benzema trouve Ménez sur le côté droit qui repique dans l'axe avant de frapper du gauche. Cette fois, c'est au fond et Laurent Blanc est récompensé de son choix d'avoir titularisé le Parisien au détriment de Malouda. Trois minutes plus tard, Benzema est de nouveau à la passe et il trouve cette fois Cabaye qui, au duel avec Houssiev, s'empare du ballon et bat Piatov d'une frappe croisée du gauche. Le break est fait pour l'équipe de France. La supériorité technique française est évidente et les Bleus manquent même de peu d'alourdir la marque mais la frappe de Cabaye, consécutive à une incroyable séquence de possession, trouve le poteau (65'). C'est ensuite sur coup franc que la France se procure ses meilleures occasions mais Ribéry frappe au dessus (72') tandis que Piatov s'interpose sur la tentative excentrée de Nasri (88'). Et la France s'impose finalement 2-0.
Enfin ! Cela faisait quasiment six ans que la France n'avait pas remporté de match en phase finale, depuis la demi-finale du Mondial 2006 remportée 1-0 face au Portugal. Le buteur à cette époque s'appellait Zinedine Zidane. Grâce à ce succès logique, la France prend la tête du groupe mais se met surtout en confiance. Pour l'Ukraine, c'est un coup d'arrêt mais rien n'est terminé pour autant.
Ukraine 0-2 (0-0) France
Buts : Ménez (53'), Cabaye (56')
Avertissements : Ukraine : Seline (55'), Timochtchouk (87') ; France : Ménez (40'), Debuchy (79'), Mexès (81')
Ukraine : (12) Andriy Piatov/(9) Oleh Houssiev – (17) Taras Mykhalyk – (3) Ievhen Khatcheridi – (2) Ievhen Seline/(4) Anatoliy Tymochtchouk – (18) Serhiy Nazarenko (60' (15) Artem Milevskiy)/(11) Andriy Iarmolenko (68' (8) Olexandr Aliiev) – (10) Andriy Voronine (46' (22) Marko Devytch) – (19) Ievhen Konoplianka/(7) Andriy Chevtchenko(c)
Sélectionneur : Oleh Blokhine
France : (1) Hugo Lloris(c)/(2) Mathieu Debuchy – (4) Adil Rami – (5) Philippe Mexès – (22) Gaël Clichy/(11) Samir Nasri – (18) Alou Diarra – (6) Yohan Cabaye (68' (17) Yann M'Vila)/(14) Jérémy Ménez (73' (19) Marvin Martin) – (10) Karim Benzema (76' (9) Olivier Giroud) – (7) Franck Ribéry
Sélectionneur : Laurent Blanc
Homme du match : Franck Ribéry (France)

La Suède n'avait pas le choix : c'était la victoire ou rien face à l'Angleterre, à Kiev. Mais l'équation était la même pour les Anglais, très décevants face à la France malgré un résultat qui leur apparaissait comme étant positif.
L'Angleterre démarre en tout cas avec plus d'allant que face à la France et c'est Parker qui se crée la première occasion du match mais sa frappe est stoppée par Isaksson (7'). Les intentions anglaises sont récompensées à la 23ème minute avec une tête de Carroll consécutive à un centre lointain de Gerrard qui ne laissait aucune chance à Isaksson. Le choix de Hogdson de titulariser l'attaquant de Liverpool, en panne d'efficacité cette saison, aux côtés de Welbeck s'avère fructueux. Et à la pause, l'Angleterre mène logiquement 1-0 malgré une timide réaction suédoise symbolisée par une frappe non cadrée de Källström (37').
La Suède démarre toutefois mieux la seconde période et elle parvient a égaliser à la 49ème minute. Peu en vue jusque là, Ibrahimovi
ć prend sa chance sur un coup franc lointain. Sa frappe contrée par le mur lui revient et il sert Mellberg dont la frappe est difficilement repoussée par Hart. Et en tentant de dégager le ballon, Glen Johnson marque contre son camp. La rencontre bascule alors dans la folie la plus totale. Et dix minutes après ce but, Sebastian Larsson tire parfaitement un coup franc sur lequel Mellberg monte plus haut que tout le monde pour propulser le ballon au fond des filets anglais et donner l'avantage à son équipe. Vexée, l'Angleterre réagit. Terry manque de peu de trouver l'ouverture de la tête mais Isaksson parvient à détourner le ballon grâce à un magnifique arrêt réflexe (63'). Dans la minute suivante, Walcott, entré en jeu peu auparavant, hérite du ballon à l'entrée de la surface et égalise d'une frappe flottante à la trajectoire si étrange qu'on aurait pu croire qu'elle avait été déviée. Tout est à refaire pour la Suède qui doit aller chercher la victoire et qui se procure des occasions. Mais Källström (75') puis Ibrahimović (77') manquent le cadre. Un manque d'efficacité regrettable. À la 78ème minute, Walcott réalise un exploit individuel sur son côté droit et centre pour Welbeck qui parvient à battre Isaksson d'une superbe talonnade. Et voilà l'Angleterre qui revit et qui reprend l'avantage. La Suède se rue à l'attaque en fin de match mais elle s'expose aux contres. Gerrard a ainsi en fin de rencontre l'opportunité d'alourdir la marque mais Isaksson s'interpose. L'Angleterre s'impose au final 3-2 et se place dans ce groupe. Avec deux défaites en deux matchs, la Suède est éliminée.
L'Angleterre est donc en position de force avant d'affronter l'hôte ukrainien lors de la dernière journée. Et elle pourra compter sur un atout de poids en attaque avec le retour de suspension Wayne Rooney. Quant à la Suède, handicapée par l'excès d'individualisme d'Ibrahimović, elle est assurée non seulement de l'élimination mais aussi de la dernière place du groupe. Elle jouera détendue face à la France mais elle pourrait briser les rêves des Bleus dans cet Euro.

Suède 2-3 (0-1) Angleterre
Buts : Suède : Johnson (49' csc), Mellberg (59') ; Angleterre : Carroll (23'), Walcott (64'), Welbeck (78')
Avertissements : Suède : Mellberg (63'), J. Olsson (72'), Svensson (90'+1') ; Angleterre : Milner (58')
Suède : (1) Andreas Isaksson/(4) Andreas Granqvist (66' (2) Mikael Lustig) – (3) Olof Mellberg – (13) Jonas Olsson – (5) Martin Olsson/(7) Sebastian Larsson – (8) Anders Svensson – (9) Kim Källström – (6) Rasmus Elm (81' (21) Christian Wilhelmsson)/(10) Zlatan Ibrahimović(c)/(11) Johan Elmander (79' (22) Markus Rosenberg)
Sélectionneur : Erik Hamrén
Angleterre : (1) Joe Hart/(2) Glen Johnson – (6) John Terry – (15) Joleon Lescott – (3) Ashley Cole/(16) James Milner (61' (7) Theo Walcott) – (4) Steven Gerrard(c) – (17) Scott Parker – (11) Ashley Young/(22) Danny Welbeck (90' (20) Alex Oxlade-Chamberlain) – (9) Andy Carroll
Sélectionneur : Roy Hogdson
Homme du match : Olof Mellberg (Suède)


Classement :
1. France (4, 2, 1, 1, 0, 3, 1, +2)
2. Angleterre (4, 2, 1, 1, 0, 4, 3, +1)
-------------------------------------------------
3. Ukraine (3, 2, 1, 0, 1, 2, 3, -1)
4.
Suède (0, 2, 0, 0, 2, 3, 5, -2)



Buteurs :
1. Mario Gómez (Allemagne) ; Mario Mandžuki
ć (Croatie) ; Alan Dzagoev (Russie) : 3 buts
4. Nicklas Bendtner (Danemark) ; Francesc Fàbregas, Fernando Torres (Espagne) ; Václav Pila
ř (République Tchèque) ; Andriy Chevtchenko (Ukraine) : 2 buts
9. Andy Carroll, Joleon Lescott, Theo Walcott, Danny Welbeck (Angleterre) ; Nikica Jelavi
ć (Croatie) ; Michael Krohn-Dehli (Danemark) ; David Silva (Espagne) ; Yohan Cabaye, Jérémy Ménez, Samir Nasri (France) ; Theofanis Gekas, Dimitris Salpingidis (Grèce) ; Sean St Ledger (Irlande) ; Antonio Di Natale, Andrea Pirlo (Italie) ; Robin van Persie (Pays-Bas) ; Jakub Błaszczykowski, Robert Lewandowski (Pologne) ; Hélder Postiga, Pepe, Silvestre Varela (Portugal) ; Petr Jiráček (République Tchèque) ; Roman Chirokov, Roman Pavlioutchenko (Russie) ; Zlatan Ibrahimović, Olof Mellberg (Suède) : 1 but
A marqué contre son camp : Glen Johnson (Angleterre) pour la Suède



46 buts ont été marqués en 16 matchs, cela correspond à une moyenne de 2,875 buts par matchs. Celle-ci est pour l'instant très largement supérieure à celle des éditions 2004 et 2008 (2,48) et elle dépasse même celle de l'Euro 2000 (2,75), une compétition où l'on a établi le record de buts dans une phase finale de Championnat d'Europe. Et il n'y a toujours pas eu de 0-0. On assiste donc pour l'instant à un tournoi très plaisant.
Le suspense sera présent partout lors de la dernière journée de la phase de groupes (pour les hypothèses, c'est ici) puisque pour l'instant aucune équipe n'est qualifiée pour les quarts de finale. Même pas l'Allemagne, qui est pourtant la seule équipe à avoir remporté ses deux premiers matchs de poule. Deux équipes sont en revanche éliminées : l'Irlande et la Suède.
L'Allemagne a confirmé ses bons débuts tandis que l'Angleterre, la France et le Portugal se sont réveillés. La Russie est bien placée malgré une petite baisse de forme. Ce sera en revanche très difficile pour les Pays-Bas mais ceux-ci conservent une petite chance de qualification.
(et une pensée pour Thierry Roland, la voix du football, qui vient de nous quitter à l'âge de 74 ans) 

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