Et maintenant l'Ukraine - tournée équipe de France de Football 06/2011
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Europe de l'est, étape 2. Après un match en Biélorussie, pour le compte des éliminatoires de l'Euro 2012, l'équipe de France se déplace en Ukraine, chez l'un des organisateurs du futur Championnat d'Europe des Nations, pour un match amical, avant de retrouver l'autre pays hôte de la compétition, la Pologne. En attendant la rencontre, voici une présentation du futur adversaire des Bleus.
Mais commençons par évoquer le pays. L'Ukraine (Україна(Ukraïna) en ukrainien) est un pays situé à l'est de l'Europe, bordé au sud par la Mer Noire et la Mer d'Azov et frontalier de la Biélorussie, de la Hongrie, de la Moldavie, de la Pologne, de la Roumanie, de la Russie et de la Slovaquie. Sa superficie (603.700 km²) en fait le plus grand pays d'Europe si l'on considère que la Turquie n'en fait pas partie et si l'on ne prend pas en compte la partie européenne de la Russie. L'Ukraine est peuplée de 45 millions d'habitants. Sa capitale est plus grande ville est Kiev tandis que les autres villes importantes sont Dniepropetrovsk, Donetsk, Kharkiv et Odessa. La langue officielle est l'ukrainien mais le russe est parlé par une grande partie de la population notamment dans l'est du pays et en Crimée. Comme la Biélorussie, l'Ukraine est indépendante depuis 1991 et la chute de l'Union Soviétique. Elle est dirigée depuis 2010 par Viktor Ianoukovytch, un homme qui avait pourtant été chassé du pouvoir en 2004-2005 par une révolution populaire car accusé d'avoir truqué les élections présidentielles.
L'Ukraine n'a joué son premier match qu'en 1992 mais son histoire footballistique s'inscrit bien avant cette date. Les joueurs ukrainiens étaient en effet souvent des piliers de l'équipe d'URSS notamment à la fin des années 1980 avec le triomphe du Dynamo Kiev du légendaire entraineur (et sélectionneur) Valeri Lobanovski (1939-2002), ukrainien lui aussi. Durant l'ère soviétique, deux joueurs ukrainiens ont même obtenu le Ballon d'Or : Oleg Blokhine en 1975 et Igor Belanov en 1986. Quand dans le même temps la Russie n'en obtenait qu'un seul avec Lev Yachine en 1963.
Les premières années footballistiques de l'Ukraine indépendante sont difficiles. La sélection n'est pas encore membre de la FIFA et beaucoup de bons joueurs profitent du chaos post-soviétique pour s'engager avec la sélection russe, qui participe au Mondial 1994. Sergueï Iourane, Andreï Kantchelskis, Viktor Onopko ou encore Oleg Salenko font partie de ces Ukrainiens qui ont porté les couleurs de la Russie durant la Coupe du Monde aux États-Unis. Certains d'entre eux avaient pourtant porté le maillot de la sélection ukrainienne auparavant.
L'Ukraine joue son premier match officiel en 1994 pour le compte des éliminatoires de l'Euro 1996. Dans un groupe comprenant notamment la Croatie et l'Italie, l'Ukraine ne termine que quatrième (4 victoires, 1 nuls et 5 défaites en 10 matchs) derrière la Croatie, l'Italie et la Lituanie et manque donc la qualification. Son principal fait d'armes dans ces éliminatoires est une victoire obtenue en juin 1995 face aux Croates (1-0).
Les éliminatoires pour le Mondial 1998 suivent et se passent beaucoup mieux pour l'Ukraine, qui termine cette fois deuxième de son groupe (6 victoires, 2 nuls et 2 défaites en 10 matchs) derrière l'Allemagne mais devant le Portugal battu à Kiev (2-1) en octobre 1996. Qualifiée pour les barrages, l'Ukraine échoue face à la Croatie (0-2 à Zagreb, 1-1 à Kiev). Malgré cet échec, l'Ukraine a prouvé qu'elle était capable de rivaliser avec les meilleurs équipes européennes. Cette époque marque aussi l'émergence d'un nouvel attaquant de haut niveau, un certain Andreï Chevtchenko.
Les éliminatoires de l'Euro 2000 ne seront pas une partie de plaisir pour l'Ukraine qui tombe dans un groupe comprenant la France, sacrée championne du monde quelques mois plus tôt, et son voisin et rival russe. L'Ukraine réalise pourtant l'exploit de terminer invaincue (5 victoires et 5 nuls en 10 matchs), tenant notamment en échec les Bleus à deux reprises (0-0, 0-0) et battant la Russie (3-2). Mais elle ne termine que deuxième (barragiste), derrière la France. La qualification pour les barrages de l'Ukraine s'est jouée à rien : menée 1-0 à Moscou lors du dernier match de qualification, elle profitera d'une bourde du portier russe Filimonov à trois minutes du terme sur un coup franc de Chevtchenko pour égaliser, passer en barrages et accessoirement propulser la France en tête du groupe, permettant sa qualification directe pour un Euro qu'elle remportera quelques mois plus tard. Si la Russie s'était imposée, elle terminait en tête du groupe devant la France (qui avait battu l'Islande (3-2)) et l'Ukraine qui se serait retrouvée troisième donc éliminée. La vidéo de ce but improbable est disponible ici (et notez la réaction du commentateur russe). Mais comme pour les éliminatoires du Mondial 1998, l'Ukraine échoue de nouveau en barrages, cette fois-ci face à la surprenante Slovénie (1-2 à Ljubljana, 1-1 à Kiev).
Pour les éliminatoires de la Coupe du Monde 2002, l'Ukraine est cette fois-ci dans un groupe plus à sa portée, comprenant la Norvège et la Pologne comme autres favoris. Nouvelle deuxième place pour l'Ukraine (4 victoires, 5 nuls et 1 défaite) derrière la Pologne et retour à la case barrages où se présente une Allemagne blessée et revancharde qui a notamment encaissé une sévère défaite à domicile face à l'Angleterre (1-5) durant ces qualifications. À l'aller à Kiev, l'Ukraine ouvre le score mais l'Allemagne parvient à égaliser et à obtenir le nul (1-1). Au retour, les Ukrainiens ne peuvent rien face à des Allemands déchainés qui mènent 3-0 au bout d'un quart-d'heure pour finalement s'imposer 4-1. C'est le troisième échec consécutif en barrages pour l'Ukraine.
Au moment d'aborder les éliminatoires de l'Euro 2004, l'Ukraine ne s'est donc toujours pas qualifiée pour une compétition majeure. L'objectif est de nouveau accessible dans un groupe composé de l'Espagne, de la Grèce, de l'Irlande du Nord et de l'Arménie. Mais la sélection ukrainienne fait encore pire qu'à l'accoutumée cette fois. Elle ne termine que troisième (2 victoires, 4 nuls et 2 défaites en 8 matchs) du groupe derrière une surprenante Grèce qui balaiera tout sur son passage après des débuts difficiles (2 défaites puis 6 victoires consécutives) avant de finalement remporter l'Euro 2004, et derrière l'Espagne.
L'Ukraine n'est donc pas en pleine confiance avant d'aborder les éliminatoires de la Coupe du Monde 2006, dans un groupe aussi piégeux qu'homogène avec le champion d'Europe grec, la Turquie, le Danemark, l'Albanie, la Géorgie et le Kazakhstan. Mais cette fois l'Ukraine parvient enfin à s'en sortir en terminant en tête de son groupe (7 victoires, 4 nuls et 1 défaite en 12 matchs) devant la Turquie. Le jour de la qualification, Andreï Chevtchenko, heureux, a déclaré qu'après l'échec de 2002, il ne pensait plus pouvoir participer à une Coupe du Monde. Durant ces éliminatoires, les Ukrainiens se sont notamment illustrés en s'imposant en Turquie (3-0) et en Grèce (1-0). Le tirage au sort offre à l'Ukraine un groupe H composé de l'Espagne, de la Tunisie et de l'Arabie Saoudite duquel elle peut sortir au moins deuxième. L'aventure allemande commence pourtant mal pour les Ukrainiens, lourdement battus par l'Espagne (0-4). Mais ils se rattraperont en étrillant l'Arabie Saoudite (4-0) avant de battre de justesse la Tunisie (1-0) sur un penalty contestable obtenu (et transformé) par Andriy Chevtchenko. En huitièmes de finale, l'Ukraine tombe sur le surprenant leader du groupe G, la Suisse, qu'elle battra aux tirs au but (0-0 a.p., 3-0 t.a.b. après une partie soporifique). L'aventure s'arrête toutefois en quarts de finale avec une lourde défaite (0-3) face au futur champion du monde italien. Mais l'Ukraine sort la tête haute de sa première participation à une grande compétition internationale. Elle a aussi sauvé l'honneur de l'Europe de l'est qui a présenté un bilan catastrophique durant cette Coupe du Monde.
C'est donc en position d'outsider que l'Ukraine aborde les éliminatoires de l'Euro 2008, dans un groupe comprenant les deux finalistes de la Coupe du Monde, l'Italie et la France, mais également l'Écosse, la Lituanie, la Géorgie et les Îles Féroé. Des éliminatoires qui se soldent par un fiasco, l'Ukraine ne terminant que quatrième de son groupe (5 victoires, 2 nuls et 5 défaites en 12 matchs) derrière l'Italie et la France (logiquement) mais aussi derrière une surprenante équipe d'Écosse. Le meilleur moment vécu par l'Ukraine durant cette période n'a en fait pas été sur le terrain. Le 18 avril 2007, l'UEFA réunie à Cardiff a décidé d'attribuer l'organisation de l'Euro 2012 à la Pologne et à l'Ukraine, au nez et à la barbe de l'Italie. L'Ukraine est ainsi qualifiée d'office pour l'Euro 2012.
Mais avant de penser au Championnat d'Europe, il fallait pour l'Ukraine se qualifier pour la Coupe du Monde 2010 dans un groupe relevé comprenant la Croatie, l'Angleterre, la Biélorussie, le Kazakhstan et Andorre. Profitant des deux défaites croates face à l'Angleterre, l'Ukraine souffle la deuxième place à la sélection des Balkans et se qualifie pour les barrages (6 victoires, 3 nuls et 1 défaite en 10 matchs) en étant la seule équipe du groupe à battre l'Angleterre (1-0 en octobre 2009). C'est la Grèce qui s'offre aux Ukrainiens en barrages. Après avoir obtenu un bon match nul (0-0) à Athènes, l'Ukraine s'incline à Donetsk (0-1) et échoue pour la quatrième fois en barrage, une véritable malédiction.
Depuis, l'Ukraine n'a plus disputé de matchs officiels et enchaîne les amicaux pour préparer au mieux l'Euro 2012 à domicile, pour sa première apparition dans la compétition. Les résultats sont plutôt moyens, notamment face aux gros (défaites 0-2 face au Brésil et à l'Italie). L'Ukraine accuse dont du retard dans sa préparation mais pas seulement sur le terrain. En effet, beaucoup de stades, et notamment le Stade Olympique de Kiev censé accueillir la finale, connaissent du retard dans leur construction, si bien que l'UEFA a menacé à plusieurs reprises de retirer l'organisation à l'Ukraine. Pour l'heure, seuls deux stades sur les quatre prévus sont prêts : le Stade Metalist de Kharkiv (38.633 places) ainsi que la magnifique Donbass Arena de Donetsk (51.504 places) qui accueillera le match Ukraine – France.
Il est à noter aussi que depuis quelques années l'Ukraine a développé une politique de formation assez performante. Les espoirs, qualifiés pour l'Euro 2011 de la catégorie, ont atteint la finale du championnat d'Europe en 2006 tandis que les U-19 ont remporté l'Euro dans leur catégorie d'âge en 2009.
L'Ukraine s'appuie généralement sur un groupe de joueurs tous issus du championnat local, de plus en plus compétitif, complété par de rares joueurs évoluant à l'étranger. Cinq clubs se taillent la part du lion : les deux géants que sont le Dynamo Kiev et le Chakhtar Donetsk ainsi que trois clubs de standing moindre, à savoir le Dnipro Dniepropetrovsk, le Karpaty Lviv et le Metalist Kharkiv. Quelques absents sont à signaler dans l'équipe qui affrontera la France : le défenseur Dmitro Tchigrinski (retranscrit généralement sous sa forme anglais, Chygrynskiy) (Chakhtar Donetsk, ex-FC Barcelone) ainsi que le meneur de jeu et excellent tireur de coup francs Olexandr Aliev (Dynamo Kiev, ex-Lokomotiv Moscou) ne sont pas sur la liste tous comme les jeunes Yaroslav Rakitskiy (Chakhtar Donetsk) et Andriy Yarmolenko (Dynamo Kiev) retenus avec la sélection espoirs en vue de l'Euro 2011 de la catégorie.
C'est l'un des rares expatriés qui défend les cages de la sélection. Andriy Dikan'(33 ans) évolue en effet dans le championnat russe depuis 2009. Il défend depuis août dernier les cages du Spartak Moscou où il a été parfois capable de réussir des prestations grandioses malgré son style peu académique. C'était notamment le cas en coupe d'Europe, à Marseille ou sur le terrain de l'Ajax Amsterdam. Également détenteur de la nationalité russe, Dikan' est devenu international sur le tard, en juin 2010. Andriy Pyatov(26 ans) est l'ancien numéro 1. Gardien titulaire du Chakhtar Donetsk, il a notamment participé à la Coupe du Monde 2006. Maxim Koval, le numéro 3, est un tout jeune gardien. Âgé d'à peine 18 ans, le portier du Dynamo Kiev s'est révélé en barrages de la Ligue des Champions, face à l'Ajax Amsterdam. S'il est rarement titulaire, il est régulièrement cité parmi les plus grands espoirs au poste de gardien de but. Il a d'ailleurs été l'un des deux gardiens de buts cités parmi les 100 meilleurs espoirs mondiaux par le magazine espagnol Don Balón.
La défense est composée principalement de joueurs du Chakhtar, avec notamment les expérimentés Olexandr Koutcher(28 ans), Viatcheslav Chevtchouk(32 ans) et Mikola Ichtchenko(28 ans). Ces trois joueurs sont toutefois rarement titulaires dans leur club, tout comme le plus jeune Vassil Kobine(26 ans), lui aussi joueur du Chakhtar. Vitali Mandziouk(25 ans, Dnipro Dniepropetrovsk), Artem Fedetskiy(26 ans, Karpaty Lviv) et Yevhen Khatcheridi(23 ans, Dynamo Kiev) sont plus jeunes et plus méconnus.
Avec sa longue chevelure blonde, il occupe depuis des années maintenant le poste de milieu défensif : il s'agit de Anatoly Timochtchuk. L'expérimenté joueur de 32 ans évolue au Bayern Munich depuis 2009, un club où il ne s'est jamais imposé. Il avait auparavant été capitaine du Chakhtar Donetsk et surtout du Zenit Saint-Pétersbourg avec lequel il a remporté la Coupe de l'UEFA en 2008. International depuis 2000, Timochtchouk compte 105 sélections, ce qui constitue un record en Ukraine. Autre joueur expérimenté, Sergueï Nazarenko(31 ans) porte depuis le début de sa carrière les couleurs du Dnipro Dniepropetrovsk. Excellent passeur et tireur de coup de pieds arrêtés, buteur à l'occasion (onze buts en sélection), ce joueur a été élu meilleur joueur du championnat ukrainien en 2006/2007. Oleg Gusev(28 ans, Dynamo Kiev) et l'ambidextre Rouslan Rotan'(29 ans, Dnipro Dniepropetrovsk) jouent généralement sur les côtés. Sergueï Kravtchenko(28 ans, Dnipro Dniepropetrovsk), Denis Oliynik(23 ans, Metalist Kharkiv), Igor Khoudobyak(26 ans) et Denis Kojanov(23 ans, tous deux du Karpaty Lviv) sont moins connus.
L'Ukraine possède également des attaquants talentueux. À commencer bien sur par l'inépuisable Andriy Chevtchenko. On ne présente plus le Ballon d'Or 2004, désormais âgé de 34 ans et revenu à son club formateur du Dynamo Kiev après avoir évolué à Chelsea et surtout au Milan AC. Capitaine de la sélection ukrainienne dont il est le meilleur buteur (45 buts), Chevtchenko prendra sa retraite à l'issue de l'Euro 2012. Sur le front de l'attaque, il est accompagné depuis quelques années maintenant par Andriy Voronine. Autre joueur d'expérience (31 ans), Voronine joue pour le club russe du Dynamo Moscou après avoir porté le maillot du Bayer Leverkusen, de Liverpool et du Hertha Berlin. Artiom Milevskiy(25 ans) s'est quant à lui fait connaître en 2006. Après avoir brillé lors de l'Euro espoirs, ce joueur d'origine biélorusse s'est distingué durant le Mondial en tentant (et réussissant) une Panenkadurant la séance des tirs au but en huitièmes de finale face à la Suisse. Meilleur buteur du championnat ukrainien en 2009/2010 (17 buts), joueur ukrainien de l'année en 2008 et 2009, Milevskiy porte depuis le début de sa carrière les couleurs du Dynamo Kiev, un club dont il est aujourd'hui le capitaine. Yevhen Selezniov(25 ans) est l'un des autres attaquants de talent que compte la sélection ukrainienne. Peu utilisé au Chakhtar Donetsk, il a rebondi au Dnipro Dniepropetrovsk sous les couleurs duquel il a terminé meilleur buteur du championnat en 2010/2011 (17 buts). Marko Devitch(à l'origine Marko Dević, 27 ans) est un joueur d'origine serbe. Mais ce natif de Belgrade a pris en 2008 la nationalité ukrainienne dans l'espoir de jouer un jour pour son pays d'adoption, lui qui évolue en Ukraine depuis 2005, au Volyn Loutsk puis au Metalist Kharkiv, son club actuel. En novembre 2008, Devitch joue son premier match sous les couleurs ukrainiennes, ce qui fait de lui le premier joueur d'origine étrangère hors ex-URSS à joueur pour l'Ukraine. Il s'est notamment distingué en terminant meilleur buteur du championnat ukrainien (19 buts) en 2007/2008.
Ce Ukraine-France sera le sixième match de l'histoire entre les deux équipes, qui se sont affrontées pour la première fois lors des éliminatoires de l'Euro 2000. Que ce soit en mars 1999 au Stade de France ou en septembre de la même année à Kiev, le score a toujours été le même : 0-0. Les deux équipes se sont retrouvées en amical en juin 2004 au Stade de France, alors que les Bleus préparaient l'Euro. Un but en fin de match de Zinedine Zidane a donné la victoire à l'équipe de France. Enfin, c'est durant les éliminatoires de l'Euro 2008 que Français et Ukrainiens se sont retrouvés pour la dernière fois. En juin 2007, au Stade de France, les Bleus se sont imposés de fort belle manière (2-0) grâce à Ribéry et Anelka avant d'être tenus en échec en novembre à Kiev (2-2) dans un match marqué par une grossière erreur de Sébastien Frey, le jour de sa première sélection (ici), qui a coûté la victoire à l'équipe de France.
Le bilan global est favorable à l'équipe de France : 2 victoires pour 3 matchs nuls, 5 buts marqués contre 2 encaissés.